Commentaire de l'horloge de baudelaire
Le Spleen de Paris : ce projet est mis en place dès 1857, cette oeuvre est composée de cinquante poèmes qui ont été rédigés entre 1855 et 1864. Il s’agit d’une oeuvre posthume, la première publication date de 1869 soit un peu moins de 2 ans après la mort du poète. Une quarantaine de poèmes sont parus dans divers journaux de l'époque tels que Le Figaro.
La décision de Baudelaire d'adopter la forme du poème en prose authentifie un geste spécifiquement moderne ; en dépit des ambiguités qui entourent la naissance de ce genre, il n'en demeures pas moins la manifestation d'une forme nouvelle, pressentie au 18è siècle mais pas complètement réalisée.
Dans une lettre à un des ces amis, le poète déclare s'être inspiré du Gaspard de la Nuit de Aloysius Bertrand, il écrit : "C'est en feuilletant pour la vingtième fois au moins, le fameux Gaspard de la Nuit que l'idée m'est venue de tenter quelque chose d'analogue".
Le Spleen de Paris ou Petits Poèmes en prose est une oeuvre ouvertement moderne qui amorce une confrontation entre prose et poésie car Baudelaire s'est toujours attelé à un décloisonnement des genres littéraires. Ce mélange de genres est au centre de l'oeuvre puisqu'on y retrouve des textes se rapprochant davantage d'une critique, d'un essai ou d'une nouvelle, le poète lui-même assurait le caractère hétéroclite de ses textes. Ce mélange de genres sera le sujet de mon explication puisqu’ici se pose la question suivante : Dans quel genre sommes-nous ?
Pbq : En quoi ce texte appartient à un ou plusieurs genres ?
Quelles conclusions pouvons-nous tirer de cette pluralité de genre ?
Ligne 1 à 11 : une anecdote extraordinaire qui nous fait penser à un conte
Ligne 12 à 30 : expression de la subjectivité du poète à travers le madrigal
Ligne 31 à la fin : discours rétroactif = le poète fait une réfléxion sur son discours
Partie 1 vers 1 à 11 : une anecdote extraodinaire qui nous fait penser à un conte
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