Commentaire de l'étranger d'alebert c. épreuve bac technologique
Dans l’extrait que nous avons ici, le narrateur nous fait part, au début, de la vie triste, sans festivité et sans gaité qu’il mène en prison. Il vit avec ennui dans sa cellule, et ne pense qu’à une chose faire passer le temps plus vite, se distraire « Toute la question, encore une fois, était de tuer le temps. » .
Il finit par trouver un échappatoire à toute cette lassitude, en se raccrochant à ses souvenirs.
Il se remémore sans cesse un même souvenir. Sa chambre. Plus il pense à celle-ci plus il la décrit avec des détails. Elle occupe désormais toute ses pensées, l’empêchant de replonger dans la monotonie mais aussi dans la tristesse de son enfermement. Il n’est donc axé que sur cette même pensée, sa chambre. Il se force à ne « pas perdre le fil » de son inventaire. Nous pouvons en déduire que c’est un moyen de garder son esprit en éveil.
Enfin, le rythme de la prose nous montre par endroit la monotonie. Albert Camus, souhaite garder un rythme fluide. Des phrases courtes, simple et explicites compose l’extrait, cependant à deux reprises, l’auteur fait des phrases longues, faites de juxtapositions. La première concerne tous les biens qu’il possédait à son entrée en prison. « Quand je suis entré en prison, on m’a pris ma ceinture, mes cordons de souliers, ma cravate et tout ce que je portais dans