Commentaire dom juan
Dans les quatre textes du corpus nous pouvons reconnaitre différents registres d’expression comme le tragique, le lyrique et le pathétique, le registre polémique et le didactique.
Pour commencer, dans le texte du Cid de Corneille, nous est présenté Don Diègue qui dans ce passage exprime à son fils la douleur de la trahison qui lui a été faite. Ce texte fait appel à la sensibilité du lecteur en lui faisant partager des émotions, car il est amené à avoir de l’affection pour le personnage principal. Sa détresse nous apparait dès le premier vers de son monologue avec les interjections “Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !“ qui résument les trois aspects de la situation. Déjà sa haine envers Don Gomès, expliquant son désir de vengeance. C’est dans ce but qu’il essaie de convaincre son fils, et lecteur avec la double énonciation, que l’honneur de son père est en péril et qu’il doit donc avec son venger son père. Pour convaincre il met en avant son désespoir ,avec le champs lexical de la douleur par exemple dans les lignes 9 et 11 avec “cruel souvenir de ma gloire passée“ “fatale a mon bonheur“, et son innocence en parlant de ses services rendus au roi, “tant de fois sauvé cet empire“ vers 242 ou “tant de fois affermi le trône de son roi“ vers 243, ainsi que sa vieillesse faisant de lui un homme faible et vulnérable “précipice élevé d’où tombe mon honneur“ dans cette phrase on peut voir le mal qui a été fait par Don Gomès au pauvre Don Diègue. L’ensemble fait de ce texte un texte de genre pathétique, où le héros souffre, affaiblit par une situation qui le dépasse, victime d’une injustice. Il suscite donc des émotions chez le lecteur car, il a de la compassion pour le héros et adhère à son idée de vengeance par le portrait dépréciatif qui est fait de Don Gomès.
Dans la scène première de l’acte II de Rodogune écrit par Corneille, le registre pouvant être rapproché au monologue de Cléopâtre est le registre tragique. La reine Cléopâtre est dominée