Commentaire dom juan
Dom Juan est une comédie ou l’on trouve le schéma classique maitre/valet. Cette œuvre est du théâtre de la commedia dell Arte. Techniquement, dans une pièce, le valet a pour rôle d’être drôle, un peu fou-fou. Dans cet extrait de Dom Juan, c’est le valet qui parle le plus, et nous pouvons penser qu’il est intelligent. Dom Juan, lui, teins un discours scientifique, c'est-à-dire un discours très rationnel « Je crois que deux et deux font quatre, et que quatre et quatre font huit. » Cette réplique nous montre que Dom Juan ne veut pas entendre parler de religion. Dans cet extrait, on peut voir qu’il y a un jeu d’opposition entre raison et passion. La raison étant le résonnement de Dom Jan, un raisonnement à l’état pur (mathématiques, physique, SVT), où les sentiments n’entre donc pas en compte. Et La passion (les affects), ici le raisonnement du valet, qui est le réservoir intérieur des sentiments. On comprend que Dom Juan aime profiter de la vie et ne pose pas de questions sur « l’après mort », il ne croit donc pas en Dieu. Par opposition, Sganarelle, le valet, nous fait comprendre qu’il croit en Dieu et veut que Dom Juan y croie. Nous allons donc tout d’abord étudier les arguments positifs du valet, et ensuite comprendre pourquoi Sganarelle reste un valet malgré tout.
Le valet utilise plusieurs « armes » pour son argumentation. En premier lieu, il utilise l’ironie en flattant son maitre « La belle croyance, et les beau article de fois que voila ». On peut donc penser que Sganarelle fait preuve de beaucoup de malice, car si cette phrase blesse Dom Juan, celui-ci pourra réfléchir à cette mauvaise plaisanterie, et se remettre en question sur le fait de ne pas croire en Dieux. Sganarelle est, de part cette phrase d’autant plus intelligent car il a su tourné le sens de la phrase de tel sorte à ne pas se moquer ouvertement mais plutôt subtilement (grâce a l’ironie) de Dom Juan, qui, on