Commentaire du discours de siéyès à l'assemblée nationale constituante le 7 septembre 1789.
Emmanuel-Joseph Siéyès ou l'abbé Siéyès , né le 3 mai 1748 à Fréjus et mort le 20 juin 1836 à Paris, est un homme d'Église, homme politique et essayiste français.
Dans ce discours il oppose la notion de gouvernement représentatif (qu'il promeut) et la notion de démocratie directe (qu'il rejette). Dans son discours du 7 septembre 1789, à l'Assemblée Nationale Constituante il argumente le fait d'avoir une démocratie représentative, pour un soucis d'unification de la Nation ; car on peut se demander comment la Nation doit être gouvernée ? Il est évident que le pouvoir doit appartenir aux citoyens, mais sont ils tous réellement capable de s'en enquérir ? Cette tâche n'est elle pas trop technique et ne requière t-elle pas l'implication seulement d'une partie des citoyens ?
Dans une première partie, Siéyès explique que la présence d'un mandat représentatif continuera à garantir la souveraineté nationale. De plus le bien commun, ou « vœu national » pourra être respecté si « les citoyens donnent leur confiance à quelques-uns d'entre eux », sans aliéner leurs droits. Il ajoute que c'est pour l'utilité commune, car les représentants sont plus capables que les citoyens de connaître l'intérêt général, que ceux-ci se doivent d’élire des représentants. Dans une seconde partie, il souligne que du fait que les citoyens ne sont pas assez instruits et n'ont pas le temps de se consacrer tout le temps à faire les lois eux même, il est évident que le système de représentation est nécessaire. De plus la population est nombreuse, une démocratie directe serait très contraignante, donc impraticable car divisant la Nation.
I/ Un mandat impératif encadré:
Dans cette partie, il sera question du transfert de pouvoir de peuple, vers des représentants compétents, ainsi que de la nécessité de laisser les citoyens garder les pleins pouvoirs concernants les