Commentaire du discours du Dalai Lama
La reconnaissance des droits des hommes favorisent l’établissement d’une paix durable dans la mesure où la paix ne peut s’installer de manière définitive dans un pays où les droits des hommes sont violés. En effet, lorsque les principes tels que le droit à la liberté, à la vie, à l’éducation, au logement ne sont pas respecté, le mot « paix » perd tout son sens. Partant de là, dans un Etat où les populations ne sont pas libres, règne un climat d’instabilité. Cela est corroboré par le champ lexical de la souffrance perçu à la ligne 1 par « guerre », à la ligne 2 «mourir de faim ou de froid » ; « les souffrances » ; « prisonnier », à la ligne 3 à 4 « torture » ; « perdu des êtres chers», qui montre que dans un espace où le peuple est opprimé, il ne peut y avoir de paix durable car le droit à la vie et à la liberté sont les fondements même de l’effectivité et la survie de la paix.
En plus de cela, les facteurs de développement et la démocratie ne suffisent pas à l’aboutissement d’une paix définitive dans la mesure où celle-ci peut être entravée par une menace de guerre. La guerre apparait donc comme un obstacle à l’application des droits de l’homme et pour ainsi dire à l’acquisition d’une paix durable. Cela, l’auteur l’illustre très