Commentaire du discrours d adalbéron
Titre original : Adalberonis carmen ad Rotbertum regem (= Chant pour le roi Robert). Source : Edition et traduction de Claude Carozzi, Paris, 1979, p. 20-22.
« Dieu a établi l’Eglise […] et ses ministres dont il a réglé la hiérarchie […]. Il leur a soumis par ses commandements le genre humain tout entier ; quand on dit tout entier, il faut entendre qu’aucun grand n’en est exclu […]. La loi humaine impose deux conditions : le noble et le serf ne sont pas soumis au même régime. [Les nobles] sont les guerriers protecteurs des églises. Ils défendent les grands et les petits du peuple, ils protègent tout le monde et leur personne également. Les serfs ont d’autres conditions en partage. Cette race accablée ne peut rien acquérir sans douleur. Qui pourrait reconstituer, en comptant sur les signes de l’abaque, l’effort des serfs, le cours de leur vie et leurs travaux innombrables ? Fournir à tous la richesse, le vêtement : voilà la pâture du serf. Car aucun homme libre ne peut vivre sans serf […]. Le seigneur est nourri par le serf qu’il suppose nourrir. La maison de Dieu est triple, elle qui semble une. Ici-bas, les uns prient, d’autres combattent et d’autres travaillent. Ces trois sont ensemble et ne se séparent pas : aussi l’ouvrage de deux repose-t-il sur l’office d’un seul, car chacun à son tour apporte à tous le soulagement. Tant que cette loi prévalut, le monde jouit de la paix. »
Correction du commentaire sur le discours d’Adalbéron, évêque de Laon (début du XIe siècle) Titre original : Adalberonis carmen ad Rotbertum regem (= Chant pour le roi Robert). Source : Edition et traduction de Claude Carozzi, Paris, 1979, p. 20-22.
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