Le Symbolisme est né dans le prolongement de la poésie baudelairienne en réaction au Naturalisme. Avec l'apparition de cette école poétique, on ouvre une nouvelle page dans l'histoire de la poésie. Une page où le poète va révéler un monde plein de symboles, un monde où la poésie est reine, où elle est la clé, l'accès à cette société occulte. C'est Charles Baudelaire qui en sera le precurseur, cet auteur français qui a connu nombre de régimes politiques et mouvements littéraires, a marqué le XIX siècle par ses écrits. C'est à travers Les Fleurs du mal que l'on peut découvrir deux réalités, sentiments qui animent ce poète à l'enfance dificile: le Spleen et l'Ideal. Dans le poème que nous allons abordé , il sera question comme le titre l'indique du Spleen, ce sentiment profond de lassitude. Nous étudierons donc dans une première partie cette Angoisse qui annime le poète, pour par la suite en venir à l'environnement hostile qui l'entoure.

Nous allons dans un tout premier lieu aborder l'Angoisse du poète à travers trois de ses manifestations: tout d'abord le mal être physique de l'auteur, puis la présence d'un désespoir qui va le mener à la douleur et enfin le malaise spirituel qui l'anime.

Dans un premier temps, il est entendu que le poète est victime d’un mal être physique. En effet, dès la première strophe, le « jour » est paradoxalement comparé à des « nuits », cette antithèse exprime le renversement complet des repères habituels et traduit le bouleversement du poète. D’autre part, l’anaphore de la conjonction « quand » fait apparaître les circonstances comme convergentes et montre alors que les éléments complotent contre le poète. Dès lors, le rapport temporel entre les propositions s’affirme tel qu’un axe important du poème, qui renforce ainsi l’aspect du Spleen. Néanmoins, la comparaison de l’ « Espérance » à une « chauve-souris » montre que le poète maintient encore une certaine distance entre son état d’esprit et les images qui le décrivent. De