Commentaire du poeme
La rupture historique
• Rupture avec la tradition : refus du poète, il veut s'émanciper de cette tradition de la poésie (anaphore)
• Renoncement aux inspirations humanistes : du Bellay renonce à l'esprit humaniste, à la connaissance universelle
• Parodie ironique - Parodie de l'ambition des poètes - Progression dans le poème : concret -> spirituel -> architecture - Refus d'une poésie intellectuelle et de la nature comme source d’inspiration
• La conception de la poésie et la fonction du poète sont récusées par du Bellay.
La rupture psychologique
• "Ce lieu" et l'inspiration -> Veut laisser Rome lui dicter son inspiration
• "ce lieu" -> philosophie -> Veut suivre les aléas du quotidien => passivité volontaire
• Expérience romaine pour lui : à la fois solitude, soumis aux aléas, et revendication d’originalité. Il se retire de la compétition mais pas de l'écriture : renoncement au génie mais pas à l'écriture : peut-être impuissance poétique.
Une nouvelle poésie : à défaut d'être le meilleur, il faut être soi-même
• Poésie de l'intimité Retour du poète sur lui-même v 9-11 => insistance sur l'intimité et sur l'intériorité de cette poésie.
• Poésie de la modestie Il renie l'ambition et refuse l'ostentation.
• Poésie à usage privé - Semble renoncer à un public, renonce à la grandiloquence de la poésie : critique de Ronsard - Pas de destinataire : relation duelle avec sa feuille : doute de sa sincérité car il publie les regrets. - Poésie à usage interne, pour se consoler : doute : n'est-ce pas qu'un motif pour avoir du succès ? - Pas de pointe : le sonnet se referme sur lui-même à la fin
Conclusion
Ce sonnet semble constituer une consolation à usage interne et non une exhibition. Pas de préoccupations métaphysique ou éthique accompagnant le recentrage sur « moi ». Ainsi, du Bellay annonce de loin Montaigne par le