Commentaire elévation de baudelaire
Le poète doit quitter le monde terrestre « miasmes morbides »
La terre est synonyme d’ennuie et de chagrin, personne ne peut échapper à la souffrance « vaste chagrin » antéposé.
« Chargent de leur poids » fatalité qui pèse sur les hommes et qui produit un sentiment d’impuissance.
L’existence humain est brumeuse : confusion
Comment s’effectue ce départ ?
En deux temps : deux anaphores, élévation verticale deux fois « au dessus », et 3 fois « par delà ».On part du plus profond : « étang, vallée » : impression de renfermement et absence de liberté. Mais il y a 3 obstacles :
- Les montagnes : difficile à gravir
- Le bois : obscur
- Les nuages : obstacle à l’élévation
On doit quitter le monde terrestre et s’éloigner du soleil, puis des autres systèmes planétaires ainsi que la limite de ce qui est visible.
II. L’épreuve du domaine spirituel
Le poète sépare le corps de l’esprit, esprit qui se matérialise dans l’image du nageur
« tu te meus » douceur du mouvement
« tu sillons » esprit qui remplit l’espace à qui tout est faible
« gaiement » rien à faire tout est simple
L’esprit est ensuite comparé à un nageur qui retrouve son élément originel : le liquide : l’ende.
V.8 volupté : plaisir des sens. On retrouve un degré suprême de bonheur : volupté, pour Baudelaire, la volupté met tout en œuvre, mais le plaisir est impossible à décrire, d’où le mot indicible. Ensuite il se purifie par le feu, mais en même temps on retrouve l’oxymore qui associe le feu et le liquide : monde de l’harmonie : les contraires sont ensemble.
III. Le monde du poète
Seuls quelques hommes pourront quitter ces terres déplorables et cela est souligné au vers 15. Heureux celui qui peut . Le poète est privilégié, comme un coureur il retrouve la force .
Les éléments cités rappellent les conditions essentielles à la création artistique : « la clarté v.6 , la paix… » Métaphore filée dans les champs, l’aile et l’alouette, l’oiseau s’envole rapidement dans les airs.