Commentaire " Embrassons nous folleville" de Labiche de Labiche
Autrefois dans la Grèce antique, le théâtre était un art destiné à être regardé par un public. "Au cinéma, on joue. Au théâtre, c'est joué" (Michel Achard) : telle est la spécificité du théâtre. On peut alors, tantôt être un spectateur qui admire, tantôt un lecteur qui imagine.
La pièce de théâtre Embrassons-nous, Folleville ! est une pièce écrite en 1850 par
Eugène Labiche ainsi que August …afficher plus de contenu…
Manicamp veut sans cesse embrasser son ami et souhaite, pour le remercier, le marier à sa fille, Berthe.Mais voilà que le vicomte de Chatenay se présente. Il tombe éperdument amoureux de Berthe, pour la raison insolite qu’elle l’a giflé en public. Il vient demander sa main, et il ne peut pas concevoir qu’on la lui refusait. Dans l’extrait de la scène trois on assiste à une dispute entre Berthe et son père
Manicamp, suite à la gifle donnée par Berthe à l’encontre du Vicomte de Chatenay.
Berthe essaye de se justifier tandis que son père la réprimande pour ses actions.
Nous pouvons nous demander si les conflits présents dans cette scène entrent dans le courant du vaudeville ? Pour répondre à cette question nous étudierons d’abord en quoi la scène est révélatrice de conflits, puis nous verrons …afficher plus de contenu…
L’intrigue reprend les idées de la farce, avec un à caractère comique caricatural. Cette comédie est menée à une action très vive, en effet on peut voir que la dispute dans la scène trois ne dure qu’une vingtaine de réplique pour les deux personnages, c’est très court pour une scène de théâtre mais cela fait partie du genre du vaudeville.
Pour conclure le conflit de la scène trois fait partie du Vaudeville. La gifle donnée par Berthe dresse un portrait satirique de la bourgeoisie qui est toujours dans l'excès, ce comique de situation en fait un parfait exemple du Vaudeville. La scène 3 dresse un portrait immature de Berthe, il dresse aussi pour Manicamp