Commentaire emile zola
Emile Zola est un écrivain, journaliste et homme politique du 20ème siècle considéré aujourd’hui comme un chef de file du naturalisme français. Il publie en 1877 le septième volume de la série des Rougon-Macquart, L’assomoir. Selon Zola, c’est le « le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple ». L'écrivain y restitue le langage familier et les problèmes des ouvriers, tout en décrivant les ravages causés par la misère et l'alcoolisme. Lorsque le roman est publié, il suscite beaucoup de polémique car il est jugé trop « cru ». Dans ce commentaire, nous étudierons comment l’auteur transcende le réalisme. Nous nous pencherons tout d’abord sur la place et le pouvoir de l’alambic dans l’univers ouvrier pour ensuite étudier la transformation progressive que le narrateur lui fait subir. Emile Zola, dans cet extrait, reproduit le langage et le comportement trivial du monde ouvrier. En effet, l’auteur utilise des surnoms (« Mes-Botte » (l.12)), des jurons tels que « Tonnerre de Dieu ! »(l.15), des ricanements exprimés à l’aide de métaphores avec les « rires de poulie mal graissée » (l.14) et des plaisanteries. Le style indirect libre donne un effet de familiarité du texte. On remarque aussi, que la machine est menaçante. Pour prouver cela, nous nous appuierons sur les propos de Gervaise à la fin du passage. La reprise du mot « froid » et surtout les points de suspension soulignent la difficulté qu’elle a pour exprimer son angoisse. Elle n’est pas consciente de l’origine de cette peur et cela lui donne des frissons. Mais d’autre ne pense pas, au contraire, que cette machine soit menaçante. Mes-Bottes incarne sans aucun doute la soumission à la machine qu’il admire et adore. Dans le passage qui le concerne, le champ-lexical est celui de l’évasion, du bien être et d’un univers contraignant. « gosier au frais » (l.16) « encore chaud » (l.18). Quant à la reprise du mot « toujours », elle appuie sur l’aspect