Commentaire "enfance" de nathalie sarraute
Nathalie Sarraute, née sous le nom de Natalyia Tcherniak, voit le jour le 18 juillet 1900 à Ivanovo près de Moscou. Elle est issue d’une famille aisée de la bourgeoisie juive. Après le divorce de ses parents, elle quitte la Russie pour Paris accompagnée de sa mère et connaît une enfance partagée entre ces deux pays. En 1909 elle s’installe définitivement en Russie à Saint-Pétersbourg avec sa mère et Kolia. En 1925 elle épouse Raymond Sarraute, un avocat. Elle écrit les premiers textes de « Tropismes » en 1932 suite à sa découverte de la littérature du 20ème siècle (Marcel Proust, James Joyce, …). Au cours de sa vie, elle rédige une vingtaine d’ouvrage dont « Enfance » le récit de son autobiographie, duquel est issu le texte à commenter, qui sera publié en 1983. Nathalie Sarraute meurt à Paris le 19 octobre 1999 mais elle reste un des plus grands auteur du 20ème siècle. En première partie, le texte nous amène, par la découverte de Saint-Pétersbourg de la fillette, à étudier la description. Dans un second temps, l’analyse du texte se poursuit avec une étude plus approfondie du vocabulaire et de l’écriture employée par Nathalie Sarraute, dans les discours rapportés et les comparaisons. Finalement nous développerons le souvenir absent d’émotions malgré ses apparences.
Pour Nathalie Sarraute qui a alors à peine 10 ans, la ville de Saint-Pétersbourg paraît spacieuse, lumineuse et verte par rapport à Paris car elle site dans sa brève description d’une seule phrase, « de larges rues », « de grandes maisons », « de jardins » que la capitale française ne possède pas. L’immensité est certainement aussi accentuée par son jeune age. Quand elle regarde par la fenêtre de sa chambre dans la quatrième partie du texte, l’auteur reprend une dernière fois le champ lexical de l’espace, de la clarté, de la brillance, et de la beauté comme pour souligner que Saint-Pétersbourg est une ville de lumière et de transparence. C’est un texte très