L’auteur belge Michel de Ghelderode écrit sa pièce « Escurial » en 1927, c’est un drame en un acte qui oppose deux personnages un roi et un bouffon Folial. Dès les premières pages, le roi semble maladif et colérique sans raison apparente, il interdit que les cloches sonnent et ordonne qu’on fasse taire les chiens par n’importe quel moyen. Après s’être entretenu avec le moine à propos d’une personne mourante, le roi appelle son bouffon. Celui-ci ne parvient pas à l’apaiser, c’est alors qu’il le questionne et oblige à rentrer dans un jeu pervers de domination et soumission. Le bouffon et le roi étant deux figures récurrentes du théâtre, on a à faire ici à une scène où la tyrannie tente de pervertir le rôle traditionnel du bouffon : plaire, distraire et faire réfléchir avec légèreté. C’est un tyran qui agit et parle pour dessiner un portrait paradoxal du bouffon de sorte que tous deux se livrent à un jeu à double tranchant. Un tyran
1. volonté de domination
2. la peur
3. un fou Un portrait paradoxal du bouffon Un être triste Un être mauvais Un double du roi Un jeu à double tranchant Un jeu dégradant Un jeu symbolique Un jeu cynique

I.1) ce passage met en scène un tyran cad un homme tout puissant qui abuse de son pouvoir dans son seul intérêt et sans contre-pouvoir. Dans le texte, cette volonté de domination s’illustre de différentes façons : .verbalement : insulte aux commentaires désobligeants « tu es empli de vinaigre », « arrogant ; perfide », « chiens rampant ; chiens fourbes ». .physiquement : « il le gifle » enfin « il donne des coups de pied au bouffon ».
Cette volonté est mise en valeur par la scène cache une autre caractéristique du tyran, « la peur » par des injonctions.
2) la peur est montré par la multiplication des interrogatives « est-ce la mort que tu flaire ?». La mort est imprégnée en lui. Si Folial flaire la mort en respirant l’odeur du roi c’est bien qu’il sent la mort : est-il mourant ou meurtrier ? À