Commentaire femmes, soyez soumises à vos maris
«Femmes, soyez soumises à vos maris». VOLTAIRE.
Introduction:
Voltaire est un célèbre philosophe des Lumières. Dans l’extrait de «Femmes, soyez soumises à vos maris» que nous allons étudier, il aborde la question de l'infériorité des femmes par rapport aux hommes et de la dépendance des femmes vis à vis de leur maris . Cet extrait est le dialogue entre un abbé et une femme de l’aristocratie, la Maréchale de Grancey, qui fut choqué après avoir lu une phrase dans les Épîtres de Saint- Paul: «Femmes, soyez soumises à vos maris». Elle expose la vérité sur la femme sans tabou et blâme les hommes. Dans un premier temps, nous verrons son portrait et ses paroles vives et libérées ; puis nous analyserons la manière dont elle cherche à convaincre son interlocuteur; enfin, nous expliquerons comment elle utilise les ressources de la persuasion.
I/ Portrait d'une femme caractérielle, avec des paroles vives et libérées:
La Maréchale pose une rafale de questions qui ne laissent pas le temps à l’abbé de répondre. De nombreuses exclamations traduisent son indignation à l’égard de la condition réservée aux femmes et son emportement. Emploi d’un langage très imagé qui fait surgir de véritables tableaux dans l’esprit de l’interlocuteur. Elle emploi un langage imagé, ce qui permet au locuteur de comprendre sans mal et de se faire une idée clair dans son esprit. Dans la description des hommes: elle évoque un «menton couvert d’un vilain poil rude», qu’il faut «tondre de fort près»: elle caricature le physique des hommes (elle utilise deux adjectifs négatifs: «vilain» et «rude»).
La Maréchale dit tout ce qu’elle pense, sans se soucier des convenances et du savoir- vivre. Elle apparaît comme une femme de caractère avec un franc parlé. Elle n’hésite pas à évoquer les réalités de la vie, sans chercher à les cacher ou a les embellir. Elle parle de la grossesse comme d'une «maladie de neuf mois qui est quelquefois mortelle» , l’accouchement est pour elle