Commentaire francais
Le vers 15 : "objet infortuné des vengeances célestes" et le vers 17 : "Les dieux m'en sont témoins" donnent l'impression que les Dieux étaient à l'origine de cette situation. Phèdre fait parti d'une famille qui est maudite par les Dieux.
Les vers 19 et 20 montrent que face à cette fatalité, elle est condamnée à mourir : "... gloire cruelle" / "... cœur d'une faible mortelle", ceci annonce son suicide final. Hippolyte qui n'a pas voulu être l'instrument de la fatalité, la subira tout de même : il sera tué par un monstre qui l'a rattrapé au bord du rivage : le monstre a provoqué un accident avec son char, quelquepart ce monstre est la métaphore de Phèdre, Hippolyte est en quelquesorte noyé par la passion que lui porte Phèdre. Le climat de destruction touche encore toute une famille comme dans Antigone.masochiste de souffrir : vers 46 : "supplice si doux". Elle veut mourir de la main d'Hippolyte. Elle mélange le vocabulaire de l'amour et de la mort : voir vers 42. Le vers 48 nous fait penser que pour Phèdre ce serait presque pareil que ce soit son épée ou sa main : elle doit penser que son épée est le prolongement de son bras. Phèdre vient au devant : au vers 43 : on remarque une espèce d'offrande qui pourrait être aussi bien pour l'amour que pour la mort : on a une ambiguïté. L'amour est un don ici (cf dernier vers) : au moment même où elle demande de la tuer, elle lui demande