De nos jours, certains couples, ne pouvant avoir d'enfants naturellement, aimeraient profiter des progrès de la médecine, et plus particulièrement de l'assistance à la procréation avec la fécondation in vitro, pour avoir des enfants biologiques grâce à des mères porteuses. C'est ce que l'on appelle la gestation pour autrui. Or la question de la légalisation de ce procédé divise. Nous allons donc voir les arguments défendus par les partisans de la légalisation, puis ceux des personnes favorables au maintien de la loi actuelle.

1°) Les arguments défendus par les personne favorable à la légalisation de la GPA

Tout d'abord, le premier argument avancé est celui selon lequel certaines femmes sont touchées par l'infertilité d'origine utérine, à cause d'une malformation ou à la suite d'un cancer. Celles-ci ont juste besoin de l'utérus d'une mère porteuse mais n'en ont pas le droit, ce qui peut être perçu comme une injustice. En effet, le recours à une mère porteuse dans le cadre d'une gestation pour autrui, qui pourrait se traduire comme un "don d'utérus", est illégal alors que le don d'ovocytes et le don de sperme sont eux autorisés.
Le deuxième argument avancé est qu'une légalisation de la gestation pour autrui permettrai d'éviter certaines dérives et d'encadrer précisément cette pratique. En effet, des couples ont recours à des pratiques clandestines, comme notamment le recours à des pays étrangers, dans lesquels les gestatrices peuvent être exploitées et non consentantes. En outre, une légalisation de la gestation pour autrui pourrait permettre de faire connaître les risques de cette pratique, ainsi les gestatrices prendraient une décision éclairée et l'on pourrait s'assurer de leur consentement.
Le dernier argument avancé est celui de la liberté individuelle. En effet, si la gestatrice, dans un cadre réglementé, prends sa décision en connaissant les risques que cela implique, cette décision devrait être respectée. Cela pourrait s'apparenter à un don d'organe.