COMMENTAIRE INCIPIT GERMINAL
Introduction : Le 19ème siècle s'attacha au mouvement réaliste dont l'important était de retransmettre la réalité telle qu'elle est et dénonçant des thèmes comme le travail salarié, les relations conjugales, ou les affrontements sociaux. Se voulant ainsi l'opposé du romantisme et du classicisme. Germinal roman d’Emile Zola publié en 1885 s'inscrit donc parfaitement avec ce mouvement : dénonçant l'injustice des conditions de vie des mineurs et propageant des idées révolutionnaires par le biais de son personnage principal. Le passage proposé est l'incipit du roman : un homme décrit comme un ouvrier « sans travail » et « sans gite » était partit de Marchiennes tel un "vagabond" dans la nuit noir et froide des paysages du nord de la France pour rejoindre Montsou, quand il apercevait "deux feux rouges". Ceci pour montrer la réalité de la mine à cette époque, c'est pourquoi après avoir étudié les caractéristiques de ce roman nous verrons comment l'auteur à su placer un tel réalisme transformé par la suite en vision métaphorique dans cet incipit de germinal.

1) GERMINAL : UN INCIPIT REALISTE
Une description rigoureuse et précise des paysages de la mine et du nord de la France, avec la "survie" d'un ouvrier vagabond dans se monde, font de ce début d’histoire, un incipit réaliste.
A) -des paysages réalistes : Cet incipit nous décrit des paysages que le personnage principal ici Etienne Lantier devra affronter. Ces paysages du nord de la France « la grande route de Marchiennes à Montsou » sont décrits tels quels, comme des paysages lugubres « sous la nuit sans étoile d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre ».
-En effet, l’histoire a été écrite au 19ème siècle donc pas de lumière, donnant ainsi l’impression que Etienne se perd dans « l’immense horizon » et montrant donc la place que occupe le personnage en début d’histoire dans l’étendue des nuits nordique.
-En plus d’être des décors ténébreux, ces paysages sont aussi rudes :