Commentaire jacques le fataliste page193-201
Jacques le fataliste et son maître est un roman de Denis Diderot qu’il écrit entre 1765 à 1784, année de sa mort.
Ce roman traite de Jacques, qui voyage en compagnie de son maître. Le valet est d’une nature plus complexe qu’un valet de comédie, il est bavard et aussi un peu philosophe, c’est au fatalisme qu’il doit surnom, celui-ci prétend que les évènements sont déterminés par le principe de causalité, ce qui contredit totalement le principe de libre-arbitre.
Pour passer le temps lors de leur voyage, il promet à son maître de lui raconter le récit de ses amours. Mais ce récit est sans cesse interrompu tantôt par son maître, tantôt par des interventions ou incidents extérieurs mais aussi par des discussions entre le narrateur et le lecteur.
Le passage que nous étudierons est un extrait de la sixième journée (p.193-p.201) ; Jacques est malade et lui et son maître ne peuvent quitter l’auberge car une montée des eaux a submergé les routes de la région, ils passent donc la journée à l’auberge et décident de partir après le déjeuner en attendant que la journée s’éclaircisse.
Nous analyserons cet extrait en trois parties ; tout d’abord une première partie qui va de la suite du récit des amours de Jacques a son arrivée au château de Monsieur Desglands « Eh bien ! Jacques, te voilà chez Desglands » à la fin de la dispute entre Jacques et son maître « Et qu’a vu de pays, vous ne vous trouverez pas plus mal tous deux » pour passer ensuite à une deuxième partie allant de « L’hôtesse après avoir apaisé cette querelle » à « Dans le grand livre » , dans cette partie, Jacques essaye de prouver à son maître que c’est lui qui mène son maître et non le contraire.
Enfin, dans une troisième partie « L’après-diner, le soleil s’éclaircit » à « Les hommes faibles sont les chiens des hommes fermes » dans laquelle Jacques, explique le phénomène du besoin de