Jacques Prévert, La Grasse Matinée, Paroles

Problématique : De quelle manière l’auteur fait apparaitre l'état du personnage et quelles en sont les conséquences ?

I] L'état physique :

Personnage sexe masculin ( répétition « homme » v. 5, 6,12

Paraît d’un certain âge ( « Tête couleur de poussière » v. 9

La répétition de l’adjectif « terrible » v.1, 3, 5, 60, 62 accentue la dureté des conditions de vie de cet homme qui apparaît comme un quelqu’un de pauvre avec des notions d’argent avec un très faible montant telles que «deux francs » v.55 ; « 0.70 francs » v.57 et « 25 centimes » v .59.

Cet homme est qualifié de « vagabond » v.54

I] L'état morale :

L’auteur utilise les sens tels que :

• l’ouïe évoquée par la répétition du nom « bruit » v.2, v.3, v.61, v.62.

• la vue avec l’emploi du verbe « regarder » v.7 et v.10

• le touché avec le verbe « cassé » v.2

Soulignent l’intensité des sensations éprouvées par le personnage et sensibilisent le lecteur à sa situation.

Cet homme est rejeté par la société « car le monde se paye sa tête » v.22 il pourrait ressentir de l’humiliation mais celui-ci y est insensible « il s’en fout » v 12 ; « il n’y pense pas » v.13

Le champ lexical de la nourriture se déploie tout au long du texte « voir sur lignage orange » souligne l’état du personnage affamé.

« Il songe » ; il rêve de pouvoir manger à nouveaux. L’homme est perdu « un brouillard de mot » v.45. Les répétitions de phrases tout au long du poème renforcent cette idée et donnent une impression de désordre.

II] Les conséquences sur ses actions :

La répétition de l’adverbe « doucement » est rallié à des mouvements. Il y a un fort contraste entre ces mouvements qui sont lent et ses idées qui défilent dans se tête.

Le champ lexical de la durée ainsi que la répétition « 3 jours » V. 26, 27, 30 « 3 nuits » et du verbe « durer » insiste sur la situation de cet homme qui ne paraît ne jamais s’arrêter

L’emploi