Dès la première phrase, Kant expose le thème qu’il va aborder : la religion. La religion, la croyance en l’existence d’une autorité supérieur, l’adoration d’un objet, d’un ou plusieurs dieux, existe depuis toujours et sous différentes formes. En effet, il existe plus d’une cinquantaine de « religion » aujourd’hui à travers le monde, mais Kant soutien la thèse qu’il n’y a qu’une seule vraie religion, et que toutes les autres ne sont que des croyances. Cela va donc poser un problème avec le terme « religion ». Qu’est ce que c’est ? Est-ce vrai ? La religion a souvent été au cœur des débats pour tenter de la définir. Un fort enjeu religieux se dégage donc de ce texte : quel est la nature et le statut de la religion ? Mais aussi une question qu’on se pose tout de suite Ce texte se compose de trois parties distinctes. Dans la première, pause l’idée qu’il n’y a qu’une vraie religion et que le reste des croyances devraient être nommé confession. Dans la deuxième, Kant expliquer cette ambigüité du terme religion, et il va finalement dans la troisième partie montrer un aspect négatif de la religion : la guerre.

Kant se montre provocateur et moqueur envers la religion dès le début en disant qu’il n’existe qu’une vraie religion. Mais en revanche il avoue qu’il peut y avoir maintes formes de croyances, alors se pose directement la question de la différence entre croyance et religion. La religion est une croyance, mais une croyance est elle une religion ? On peut croire au fantôme et au père noël sans pour autant les mettre au même niveau qu’une religion. La religion à toujours été difficile à définir et n’a actuellement pas de définition précise. Si certain définissent la religion comme la croyance en l’existence d’un ou plusieurs dieux, on peut prendre le contre exemple du Bouddhisme, considéré comme une religion, il n’est pas question d’une autorité supérieur. Cette vraie religion dont parle l’auteur est présente dans toutes selon lui dans toutes les églises,