commentaire la jeune veuve
La perte d'un époux ne va point sans soupirs ;
On fait beaucoup de bruit ; et puis on se console :
Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole, Le Temps ramène les plaisirs. Entre la veuve d'une année Et la veuve d'une journée
La différence est grande ; on ne croirait jamais Que ce fût la même personne :
L'une fait fuir les gens, et l'autre a mille attraits.
Aux soupirs vrais ou faux celle-là s'abandonne
C'est toujours même note et pareil entretien ; On dit qu'on est inconsolable ; On le dit, mais il n'en est rien,