Commentaire le clezio ville

1584 mots 7 pages
Le thème de la ville est surtout apparu dans la littérature au XIX eme siècle au moment de la révolution industrielle, alors que les villes prenaient leur essor. Elles sont généralement décrites comme des lieux où l’homme perd son identité. J M G Le Clézio dans son uvre La ronde et autres faits divers d’où est tiré l’extrait qui nous est présenté, ne fait pas exception à la règle et nous présente une ville, certes moderne puisqu’il s’agit d’une HLM, mais qui va elle aussi détruire l’homme, puisqu’il s’agit d’un milieu où la vie est quasiment impossible. Toutefois on peut s’interroger sur la réalité d’une telle ville qui apparaît fantastique par de nombreux aspects.

La ville qui nous est présentée dans ce texte est remarquable en effet par son caractère inhumain lié à sa taille et à son aspect carcéral. L ‘homme semble disparaître au profit du bâtiment dont le champ lexical est omniprésent : “ cité ”, “ immeubles ”, “ béton ”, “ goudron ”, “ routes ”, “ pont ”, “ fenêtres ”, “ cages d’escalier ”, “ parking ”…L’auteur insiste sur la grandeur avec l’adjectif “ grand ” aux lignes 2 et 9, l’immensité avec la métaphore “ falaises de béton gris ” et le nombre avec “ des dizaines d’immeubles ”. L’individu ne peut que se sentir perdu, dépassé dans un tel espace.
De plus la ville peut être assimilée à une prison. On retrouve des termes qui évoquent un espace fermé “ cages d’escalier ” “ ascenseur ”, “ appartements ”, “ caves ”. Les “ falaises de béton ”, “ les murailles grises”, “ les fenêtres et les portes […] murées ” semblent enfermer l’espace, un espace dont finalement “ plus personne ne peut sortir ”. La présence du ciel et des “ avions ” ligne 21 connote certes la liberté mais cette liberté est inaccessible, elle réside hors de la ville , à l’extérieur et renforce donc l ‘impression d’enfermement.

Cette conception de la ville n’est pas sans conséquences sur l’être humain qui semble perdre toute individualité.

En effet l’auteur insiste dans un

en relation

  • Dissert philo
    1244 mots | 5 pages
  • Analyse cible les enfants
    2757 mots | 12 pages
  • Freud et la liberté
    560 mots | 3 pages
  • Dans quelle mesure est-on libre de devenir qui l'on veurt ?
    466 mots | 2 pages
  • la libert dans les mains libres
    900 mots | 4 pages
  • Dissert philo
    259 mots | 2 pages
  • Dissert
    1327 mots | 6 pages
  • Dissertation philo
    392 mots | 2 pages
  • Ikgijgi
    1363 mots | 6 pages
  • Nait on libre ou le devient on ?
    1396 mots | 6 pages
  • Philo
    2097 mots | 9 pages
  • introduction d'une dissertation de philosophhie
    461 mots | 2 pages
  • descartes
    1070 mots | 5 pages
  • philo
    317 mots | 2 pages
  • Identité
    581 mots | 3 pages