Commentaire Le diable au corps
Tout d'abord cette scène qui se voudrait romanesque est dénuée de sentiments, et nous plonge directement dans une atmosphère lourde et glaciale. En effet, le premier adjectif qualifiant le voyage ''interminable'' annonce la suite qui n'est guère mieux ''ni chauffé ni éclairé'', ''supplice''. Les deux amants sont dans un ''wagon'', et comme l'indique le complément circonstanciel de lieu ''à onze heures du soir'', il fait nuit. Ces informations nous permettent de remarquer que le caractère de cette sortie et loin de celui d'une balade en amoureux. Le champ lexical du froid, ''humide'', ''glaciale'', '''froid'', vient accentuer le coté glacial de la scène et crée un parallèle avec l'attitude de Marthe dans ce passage. En effet, l'amour de Marthe est dans cet extrait douteux, face à la longueur de l’attente que lui fait subir le jeune homme. Ce dernier nous expose la lassitude de son amante avec les termes ''subissait'', ''se plaignait'', ''pauvre petite''. Il est conscient qu'elle ne peut attendre, même pour lui. Elle lui demande même ''d'interrompre'' ce qu'elle qualifie de ''supplice''. Cependant, elle récite au narrateur une phrase qui sonne