L’extrait de roman que nous allons étudier, est tiré de La condition humaine d’André Malraux. Dans se passage nous retrouvons Katow (un ancien militant de la révolution russe de 1917) qui se trouve être en prison avec deux autre personne qu’il ne connait point, son compagnons Kyo c’est déjà suicidé avec sa capsule de cyanure. Katow décide de faire un don et de partager la sienne en deux et de la donné a ses compagnons de cellule. Ce texte est majoritairement constitué de discoure narratif, cependant ponctuer par quelque dialogues.
Comment Malraux parvient-il à nous faire ressentir les émotions de Katow a travers cet extrait ?
Dans un premier temps nous verrons les procédés utilisé pour nous faire ressentir la solitude qui envahi Katow, puis dans un second temps nous ferons de même pour les liens de fraternité et de solidarité se tissant entre les trois personnages.

Dans cet extrait l’on voit clairement que Katow lutte entre fraternité et solitude, c’est la rébellion d’un homme contre la fatalité de cette solitude. C’est donc un combat intérieur intense qui anime Katow.
Les sentiments et réflexions sont aussi représentatifs de cette solitude.
Il y a énumération de termes négatifs : l 10-13 « angoisse, catastrophe, impossible, colère sans limite, combattue, idiot ».
Cette gradation dans le désespoir, liée à la perte du cyanure, décrivent l’immersion de Katow dans un monde refermé, celui de son être.
Cependant, Katow se doit de la surmonter. Il tente ainsi de communiquer quand il sent cette solitude trop pesante et quand il ne peut plus supporter sa condition d’humain.
Lorsque Souen perds le cyanure, il y a un décalage entre les pensées de Katow l 13 « que cet idiot le perdit » et ce qu’il dit : l 14 « quand ? ». Il masque ainsi sa colère et surmonte ce sentiment pour accéder à une certaine fraternité et solidarité.
De plus, il veut communiquer et fait le premier pas : l 1 « Hé, là » ainsi il tente de dissiper la solitude qui l’emprisonne et tente de crée