Commentaire le jeux de l'amour et du hasard, acte iii scène 6
Le jeu de l'amour et du hasard de Marivaux.
Marivaux est un dramaturge français connu pour ses portraits du sentiment amoureux dans ses comédie. La scène six de l'acte III dans le jeu de l'amour et du hasard est d'ailleurs un exemple de pièce où Marivaux allie batifolage et comique. La scène fait partie du dénouement de l'enjeu de la pièce, en effet, l'enjeu était le mariage de deux jeunes nobles (Silvia et Dorante) réticents à l'engagement. Pour s'assurer que s'ils se mariaient leur décision serait la bonne, ils décident d'échanger de place avec leurs valets respectifs (Lisette et Arlequin), en ne mettant en courant que ceux-ci ainsi que leurs pères respectifs. La scène six se passe donc après la révélation du secret de Dorant à Silvia par son son père. Savoir en quoi cette scène atteint le paroxysme du comique de la pièce de Marivaux serait un élément primordiale qui permettrait la compréhension de l'oeuvre de Marivaux. Et en premier lieu, pour y répondre, il est nécessaire d'aborder l'aveu d'amour original puis enchaîner sur la façon dont la révélation de la supercherie a été faites pour finir avec la réaction de Lisette.
Si on préfère utiliser le mot « batifolage » pour qualifier ce qu'il se passe entre Lisette et Arlequin plutôt que le mot « marivaudage », créé à partir du nom de l'auteur pour désigner les dialogues romantiques et sophistiqués qu'il a l'habitude de dépeindre, c'est parce qu'ils est juste de les qualifier d'antimarivaudeurs.
En effet, Lisette et Arlequin, étant projetés de la condition de simples domestiques à nobles, ont du mal à tenir leur rôles de façon crédible. Par exemple à la première ligne d'Arlequin, celui-ci appelles Lisette: « ma reine », or ceci n 'est pas un terme que Dorante aurait utilisé pour Silvia, ce terme implique trop une situation de soumission de sa part alors que les nobles sont en général plus orgueilleux et distants. Le fait qu'Arlequin qualifie la main de Lisette de «