Commentaire le monologue de norbert de varenne sur la mort.
Guy de Maupassant, auteur de Bel-ami écrit au XIXème siècle, suit le courant littéraire de l’époque : le réalisme. Il décrit sans pudeur les fastes de la société bourgeoise. A l’image de Maupassant, le texte analysé est perçu comme une longue tirade pessimiste dans laquelle Norbert de Varenne, personnage central, fonde une thèse. Il traite un sujet de choix et sur lequel tout Homme s’est un jour interrogé mais n’a pu apporter de réponse fondée et assurée : la mort, sujet toujours d’actualité au XXIème siècle.
Ce texte est particulièrement innovant car il nous donne une esquisse de réponse sur un mystère auquel chaque être humain, un jour ou l’autre, sera confronté : la vie après la mort. Norbert de Varenne donne un point de vue alarmiste de notre rôle sur Terre.
Il va de soi que nous étudierons tout d’abord, ce que représente la mort pour Norbert de Varenne et la place qu’elle tient dans sa vie quotidienne. Ensuite, nous nous intéresserons à ce que Duroy retient de ce discours en insistant sur l’étrange similitude entre les priorités de vie que Duroy s’est fixées et le discours de Norbert de Varenne.
AXE 1
A)
Tout d’abord, la vision de NDV sur la mort est révolutionnaire. Lorsqu’il déclare, « vivre enfin, c’est mourir », il remet en cause tous les besoins primaires et secondaires que les hommes se sont créés. A cet égard, la synecdoque « chaque souffle hâte son odieuse besogne », qui parle ici de la mort, montre combien NDV est pessimiste. Certes, son affirmation est vraie (memento mori), à chaque respiration, nous nous rapprochons tous du moment où nous allons mourir, mais le fait d’utiliser le verbe hâter, montre que pour lui, elle nous guette et nous attend le plus rapidement possible. Son odieux travail, elle l’accomplit avec joie. Il ne peut donc pas avoir une seconde sur Terre sans repos, ni paix. Par ailleurs, le lexique qu’il emploie est significatif. Il utilise presque le champ lexical de l’horreur. En effet, la mort l’a « émietté