Commentaire : le neveu de rameau, de diderot
Ils s'interrogent sur ce qu'est un génie : un artiste et un citoyen idéal ou un monstre d'égoïsme. Moi demande à Lui s'il préfère être « un bon mari, bon père, bon oncle, bon voisin, honnête commerçant, mais rien de plus » ou être « fourbe, traître, ambitieux, envieux, méchant, mais auteur d'Andromaque, de Britannicus, d'Iphigénie, de Phèdre et d'Athalie », comme Racine. Moi essaie de faire comprendre à Lui à travers l'exemple de ce grand dramaturge français ce qu'est un Grand Homme (page 31). Il lui parle du futur, que ces hommes là seront reconnus mondialement, qu'ils « feront verser des larmes », et que les quelques êtres que ces hommes auront fait souffrir seront sans intérêt. Bien sûr, Moi sait que si ces hommes avaient « reçu de la nature les vertus d'un homme de bien », ce serait mieux. La comparaison de Racine avec un arbre est très lucide et significative de ce que pense Diderot (ou Moi) de Racine (page 31 et 32). Puis, c'est au tour de Lui d'expliquer ce qu'est un Grand Homme. Pour lui cela se résume (à peu près) au sommeil. Soit tu dors « ratatiné sous ta couverture », avec « la poitrine étroite et la respiration gênée » en laissant échappé des « plaintes faibles que l'on entend à peine », soit tu dors sur un matelas mou, en ronflant si fort que ça ferait « retentir ton appartement et étonner toute la rue ». C'est sur cette bien triste « vérité » que finit ce thème.
Ils débattent ensuite de l'éducation