Commentaire le père goriot
Dans cet extrait du père Goriot d'Honoré de Balzac, L'auteur élabore un portrait.
Le personnage présent dans cet extrait est donc décrit précisément. Le champ lexical péjoratif est relevable à propos du physique de la femme. On peu notamment citer comme exemple « vieillotte » (l.6), « yeux ridés » (l.12), « grassouillette » (l.7) etc. Au niveau de son style vestimentaire, Balzac insiste toujours sur une description négative, « bonnet de tulle » (l.5) la tulle étant un tissu peu couteux ce qui souligne une possible avarice de celle-ci. On peut citer aussi « Son corsage trop plein qui flottent » (l.9), « un tour de faux cheveux mal mis » l.5 faisant penser a une petite coquetterie qui tourne au ridicule par son manque d'implication, celle-ci est accentuée par le champs lexical de la rondeur : « dodue » (l.8), « grosse » (l.33) impliquant un laisser-aller. On note de plus une allitération en « s » a la ligne 6 : « Elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées » faisant penser au bruit des pantoufles frottant le sol, ce qui montre une certaine nonchalance de la part de Mme Vauquer, Balzac renforce cette description péjorative par des comparaisons d'animaux dévalorisantes : « nez à bec de perroquet » (l.7) c'est-a-dire un nez pointu, faisant penser a une sorcière qui un personnage malsain, aigrie ; « comme un rat d'église » (l.8) le rat étant un animal souvent assimilé a la saleté, la misère ; « etoffe lezardée » (l.19) soit un tissu frippé, froissé. Dans un second temps, on peut remarquer que la description ne s'appuie pas uniquement sur le personnage mais également sur le décor. Au début de l'extrait, l'auteur parle du chat de Mme Vauquer, qui « saute sur les buffets, y flaire le lait que contiennent plusieurs jattes couvertes d'assiettes » (l.2 à 3) comme s'il s'agissait d'une routine déplorable, mais qui nous fais penser parallèlement a la vie de sa maîtresse, une vie misérable : « dans les malheurs » (l.29), «