Commentaire "les fenêtres", le spleen de paris
Les thématiques du clair et de l'obscur , du voyeur solitaire et des vieilles gens, de la distance et de la fusion sont emblématiques du recueil et se mêlent ici pour exposer le geste de la transformation poétique. Ainsi nous étudierons d'abord , I. comment l'objet se voit doté de fonctions poétiques pour ensuite II. analyser le regard du poète qui opère sur la création de la métamorphose.
I. La fenêtre, objet prosaïque transformé en symbole
a) mise en valeur de l'objet par la tournure impersonnelle de la première phrase "celui qui..." . L'objet "fenêtre" a deux occurrences dès la première phrase du poème qui énonce ainsi un paradoxe. 1er paragraphe : jeu sur les antithèses et les paradoxes.
b)transformation de l'objet en symbole grâce aux adjectifs "profond, mystérieux" précédés de l'anaphore du superlatif "plus".
c) représentation d'un taleau : regard attiré , curiosité ravivé par l'extérieur et la vie qu'il s'y passe. L'imagination est ainsi sollicitée plus fortement, puisque le poète invente des personnages et leur vie.
II. Le regard sur l'objet, nouvel art poétique.
a) apparition d'un "je" qui conte une anecdote "j'aperçois" et de l'autre "une femme mûre" mais aussi, "vieux homme". Le poète privilégie un intérêt certain pour les personnages déshérités, les "éclopés de la vie", vieillissants et solitaires comme lui (cf description de la femme, occupée à une tâche quotidienne "mais qui ne sort jamais" = imagination présente)
b) le poète