Commentaire LEVI STRAUSS
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Le texte que nous allons traité est un chapitre tiré de l’essai "Race et histoire/Race et culture" écrit par Claude Levi-Strauss en 1952. Nous sommes aux lendemains de la seconde Guerre
Mondiale et aux aux débuts de la décolonisation, l’anthropologie se voit prendre un tournant: le structuralisme dont Levi-Strauss est le pionnier, il dément l’évolutionnisme par le biais de l’ethnocentrisme qui ne peut être dépassé par des valeurs et méthodes trop étroite et dépourvues de rigueur scientifique. Nous commencerons en abordant l’analyse de l’ethnocentrisme faite par
Levi-Strauss qu’il qualifie d’universelle, nous verrons ensuite quels problèmes le dépassement de cette position engendre: entre diversité et égalité, puis nous finirons sur la contradiction de ces deux pôles que l’évolutionnisme a tenté de réunir et la critique qu’en fait l’auteur.
La culture est dynamique par le fait que chacune interagit avec l’autre, directement ou indirectement. C’est par ce principe d’interaction que certains mécanismes se créent comme celui de l’ethnocentrisme et qu’il s’en voit universel, c’est même là "l’attitude la plus ancienne" nous dit Levi-Strauss. C’est par la différence que ce mécanisme voit le jour: perte de repère, incompréhension, peur de l’inconnu nous font rejeter radicalement cette autre culture, et par ce rejet, une notion de pouvoir se dégage car quand on parle de différence, on parle souvent d’infériorité.L’ethnocentrisme va jusqu’a disqualifié une culture d’humanité et à la réduire au stade primitif obéissant à des lois animales par l’absence de civilité, cela encourage d’autant plus la notion de pouvoir sur l’autre. Levi-Strauss pose un miroir sur ce mécanisme et écrit " le barbare c’est d’abord celui qui croit à la barbarie" (p44). L’ethnocentrisme va jusqu’à disqualifié une culture d’humanité et à la réduire au stade primitif qui obéit à des lois animales par l’absence de civilité, cela alimente la notion de pouvoir.
De là se dégage le