commentaire lineaire ruy blas
Trois mouvements se distinguent dans cet extrait, le quiproquo et la référence au Barbon moliéresque de : « Vous vous m’ennuyez fort » à « Allons je ne suis pas marié ! » ; le comique de caractère et le Galant de : « Vous venez faire cet embarras » à « C’est charmant ! » et défi accepté et prémices d’une issue tragique de « Nous allons nous battre » à la fin.
Dans quelle mesure ce mélange de registre offre-t-il une pause comique dans l’action dramatique ?
L’extrait s’ouvre sur un quiproquo, plus tôt dans l’acte Don César qui revient de son exil est servi comme un maître dans son ancienne demeure et se voit même proposer un rendez-vous pour le soir même. Il y va sans se poser plus de question. Tandis que Don Guritan avide de vengeance se rend chez Don César, s’attendant à voir Ruy Blas.
Lorsqu’ils se rencontrent Don César ne comprend pas la raison de l’agressivité de Don Guritan qu’il prend pour un mari « jaloux ». L’insulte est accentuée par le placement en rejet de l’adjectif. Suite à son jugement hâtif, Don César se