Ce poème, « Mon âme a plus de feu… » est tiré du recueil Les Chants du crépuscule, rédigé en 1835 par Victor Hugo. Ce dernier était un écrivain, dramaturge, poète et homme politique français, considéré comme l’un des plus importants écrivains romantiques. Ce poème témoigne de l’apparition du Juliette Drouet et lui est dédié. Juliette Drouet était la maîtresse de Victor Hugo. Le poème est composé de cinq quatrains d’alexandrins à rimes croisées. En quoi ce poème fait-il parti du mouvement romantique ? Nous étudierons d’abords les sentiments du poète. Nous analyserons ensuite la fatalité liée au temps, le souvenir et la force que possède le poète.

Tout d’abord, nous allons étudier un important thème lyrique présent dans ce poème, celui des sentiments et de l’amour.

On retrouve dans ce poème, la présence de la première personne du singulier, qui permet au poète d’exprimer ses sentiments. Celle-ci est présente tout au long du poème dans l’anaphore de «Puisque j’» (Vers 1, 2, 3,4 et 6). Le mot «Hélas» (vers 10) nous montre que le poème est mécontent, car la femme garde une part de mystère : « Un rayon de ton astre, hélas ! voilé toujours». Le poète insiste vraiment sur l’amour et les sentiments qu’il ressent, car il en parle durant les trois premières strophes, c’est donc un amour très important, et très fort. Les deux êtres, le poète et sa maitresse, sont représenté de façon romantique. « ta bouche sur ma bouche et tes yeux sur mes yeux » (vers 8). Les sentiments du poète sont donc extrêmement mis en valeur dans ce poème.

Le principal sentiment traité dans ce poème est bien entendu celui de l’amour. En effet, de nombreuses connotations renvoient à ce sentiment éprouvé par l’auteur, dont «Ma lèvre» (Vers 1), qui évoque la sensibilité et la sensualité. Au vers 2, « J’ai dans tes mains posé mon front pâli », l’amour est un soutient pour le poète, un pilier indispensable en cas de mal-être. L’amour est donc maternel