Commentaire littéraire de la princesse de clèves (extrait du livre 4), mme de la fayette
Introduction :
Mme de la Fayette, auteure du XVIIè siècle, est considérée comme une précurseur dans le roman psychologique. Son roman phare, Mme de Clèves, sur un fond historique sous Henri II, constitue bien l’apogée de l’étude approfondie de la psychologie de ses personnages.
Dans cet extrait, Mme de Clèves, femme très vertueuse, s’est retirée à la campagne, et rencontre l’homme dont elle est tombée amoureuse, M. de Nemours, et à cause duquel elle s’est fâchée avec son mari.
Ce texte est le récit de la passion cachée des deux amants, ne pouvant faire ce dont ils auraient envie, empêchés par le poids de leur statut, des mœurs, par la société en général.
On se demande alors jusqu’à quel point la société parvient à contraindre la passion.
On étudiera tout d’abord les barrières morales érigées autour des personnages, puis la lutte de la passion, qui, tout en se cachant, essaie de résister, et enfin la bataille perdue ou gagnée par la passion, qui s’incline relativement face à la société.
I Des barrières morales érigées par la Société.
Le texte met bien en évidence le côté secret, compromettant qu’il y aurait dans la liaison de Mme de Clèves et de M. de Nemours.
1) Pour voir Mme de Clèves, M. de Nemours est obligé d’utiliser des stratagèmes peu honnêtes, comme utiliser sa sœur : « il conduisit si habilement son dessein qu’il l’obligea ». à donne un côté manipulateur au personnage, et met bien évidence le côté hors-la-loi de l’adultère.
2) Une grande importance de l’apparence, pour bien montrer que ce n’est pas réalité qui se cache sous les façades : « paraître » (l.13). D’ailleurs, le narrateur révèle quelques choses que les personnages aimeraient cacher, pour mettre en évidence le côté secret. « Mme de Clèves rougit » (l.23)
3) La présence de Mme de Mercoeur, comme représentante de la société, empêche les personnages d’agir à leur guise, ce qui