''L'éducation sentimentale'' est un roman de Gustave Flaubert, paru en 1869. C'est l'histoire d'un jeune homme qui en allant retrouver sa mère, tombe amoureux d'une femme, par la suite il apprend qu'elle n'est plus là... c'est le désespoir et la tristesse qui apparaisse petit à petit. C'est un texte à la fois narratif et descriptif, on retrouve le registre tragique, il exprime le désespoir né du sentiment qu'un destin fatal écrase l'homme. Nous montrerons dans un premier temps le regard réaliste et esthétique sur Paris puis dans un deuxième temps nous parlerons de l’ennui. Axe 1:
A travers la lecture de ce passage, on observe, d'une part, un regard réaliste sur Paris. On retrouve à plusieurs endroits une description très détaillée de Paris: «quais grisâtre», «trois ponts suspendus», «l'hôtel de ville»... où l'auteur énumère un grand nombre de lieu connu de Paris: «le pont de pierre de Notre Dame», «le quai aux Ormes», «la tour Saint-Jacques»...l'auteur utilise aussi l'accumulation pour décrire certains des lieux: «Saint-Gervais, Saint-Louis, Saint-Paul»... On observe aussi l'animation de Paris, que l'on retrouve dans toutes les grandes villes. Ce mouvement, cette agitation, cette vie apparaît au travers de l'activité des gens qui vivent à Paris: «des gamins s'amusaient», «les marchands d'habits interrogeaient de l’œil», «la dame du comptoir bâillait»... ici l'auteur interpelle la vue du lecteur; mais aussi son ouïe avec encore une accumulation: «des battements d'ailes dans la cage, la ronflement de la tour, le marteau d'un savetier»...
On observe d'autre part un regard esthétique sur la ville de Paris. Premièrement les monuments sont personnifiés. En effet certains bâtiments semblent se dresser avec fierté «la tour Saint-Jacques...se levaient en face», d'autres semblent avoir une intelligence «le génie de la colonne de Juillet», d'autre encore s'imposent par leur corpulence «le dôme des tuileries arrondissait sa lourde masse bleue». Deuxièmement la beauté