Commentaire litteraire sur lettre a madame sand de jean champfleury
Le terme de réalisme apparait notamment en Europe dans la seconde moitie du 19e siècle dans le monde des arts. Il s’agit ici d’un extrait d’une lettre écrite par Jules Champfleury a madame George Sand en septembre 1855. Cette lettre évoque une critique de l’auteur contre une doctrine qui apparait dans le milieu des arts qui classifie sous le nom de réalistes, les artistes contemporains à l’auteur. Jules Champfleury critique aussi les intellectuels et critiques d’art qui utilisent ce terme. D’après ce texte nous pouvons donc nous demander quel est l’effet produit de ce texte. A la faveur d’une première analyse, nous traiterons les artistes qui ont subis la classification de l’étiquette réaliste, comment Jules Champfleury les défend et comment ils s’en défendent eux-mêmes. Dans un deuxième et dernier temps, nous pouvons mettre en avant ce que pense Jules Champfleury de l’intitulé réaliste et de ses utilisateurs. Nous pouvons donc conclure que cette lettre a été écrite afin de critiquer la mauvaise utilisation du prénommé « réaliste ».
En premier, nous aborderons la classification des artistes sous l’étiquette réaliste. L’auteur avance avec une grande politesse son problème, et défend l’idée fausse du réalisme tres répandue à ce moment en France. Lors de la première lecture, les mots « réaliste(s) » et « réalisme » nous sautent aux yeux, ils vont avoir une figure d’insistance dans cette lettre. Le mot « réaliste(s) » est répété onze fois dont deux fois en italiques. C’est une figure de style de répétition ou d’accumulation qui veut mettre en valeur un propos. Jules Champfleury va défendre un peintre français, Gustave Courbet. Il le voit comme un « homme nouveau » et va le soutenir. N’aimant pas les définitions communes du réalisme, Jules Champfleury compare les mouvements artistiques, ici représentés comme les écoles, au cholera, une maladie fatale et très contagieuse. Un artiste, écrivain ou