Commentaire litteraire sur tartuffe, moliere
D’entrée, Tartuffe cherche à séduire Elmire en exaltant sa beauté. Il multiplie les compliments flatteurs et célèbres les « céleste appâts » (v.7) les « charmants attraits » (v.12) les « charmes » (v.18) de celle qu’il veut séduire. Le champ lexical de la beauté ensorcelante se développe à travers la première partie de la tirade, atteignant son point d’aboutissement, son apogée, dans l’expressions emphatique du vers 25 : « o suave merveille ». C’est qu’on retrouve également dans le texte l’exagération et l’amplification propres à l’éloge, qui conduit Tartuffe à faire de l’épouse d’Orgon un être divin : « splendeur plus qu’humaine » (v.12), « de vos regards divins » (v.15). On le voit, Tartuffe maitrise parfaitement le code du discours amoureux, jusque dans ses images « poétiques ». Le dévot mène une déclaration d’amour en suivant les règles de galanterie : après avoir célébré la beauté de la femme, il faut souligner l’intensité de l’amour qui l’habite.
Derrière le dévot, il y a