Commentaire littéraire ingénu
Le conte philosophique « L’ingénue » de Voltaire est un conte issue du siècle des lumières. Il fut publié pour la première fois en 1767.
L’extrait que nous allons étudier est la scène d’exposition de cette oeuvre qui nous permet de connaître le cadre spatio-temporel et les personnages.
Ce texte est composé d’un incipit et d’une biographie des personnages.
Nous allons donc étudier comment cet incipit nous permet de déterminer, sans nous tromper, le genre littéraire auquel appartient cette oeuvre ?
Dans un premier temps nous allons parler de la forme originale de la scène d’exposition. Et ensuite, pour conclure nous allons parler de l’incipit satyrique.
Parlons tout d’abord de la forme originale dans cet extrait.
Premièrement nous avons un premier incipit, il commence par « un jour »(L.1). Cette forme fait écho à la phrase du conte il était une fois. De plus nous avons aussi le registre merveilleux : « une petite montagne qui vogua »(l.2-3). C’est une construction métaphorique car une montagne ne peut pas voguer. Nous avons aussi la présence du registre satyrique. Par exemple on relève de l’ironie « Le prieur … était un très bon ecclésiastique »(l.14-15). Voltaire dit le contraire de ce qu’il pense. C’est donc de l’ironie, un procédé permettant la satyre.Nous avons aussi un palimpseste. Nous remarquons ici que Voltaire fais allusion à la légende d’or et à l’évangile ces deux livres précédemment cités étant des livres fantastique et merveilleux. Le palimpseste est donc un procédé d’intertextualité. Tout ces procédé nous permettent de dire que nous avons un conte.
Mais nous n’avons pas qu’un seul incipit. Nous avons un deuxième incipit qui commence à partir de « En l’année 1689 » (l.11). Dans un premier temps, on relève des indices spatio-temporels : « l’année 1689 »; « le 15 juillet »; « au soir » ( L.11). De plus, nous avons une syntaxe dite relâchée comparé à celle du premier incipit. Nous sommes