Commentaire littéraire, l'amant de marguerite duras
Textes : Jean Racine, Andromaque, Acte IV, scène 3, 1667 (Texte A) ; Alfred de Musset, Lorenzaccio, Acte I, scène 2, 1834 (Texte B) ; Samuel Beckett , En attendant Godot, Acte II, 1952 (Texte C) Ces trois textes de théâtre datent d’un siècle différent, 3 auteurs de périodes différentes. Nous avons Jean racine, auteur du XVIIème siècle, appartient au Classicisme, ensuite Alfred de Musset, auteur du XIXème siècle, il appartient au Romantisme, et enfin Samuel Beckett, auteur du XXème siècle qui appartient au Théâtre de l’absurde. « Un texte de théâtre est un texte a voir. Un texte de théâtre est a écouter. Est-ce qu’un texte de théâtre est a lire ? ». Cette phrase de Francis Huster (metteur en scène, réalisateur, ainsi que scénariste français) nous ramène a la problématique du sujet : La représentation est-elle indispensable pour apprécier et comprendre un pièce de théâtre ?
Tout d’abord nous allons étudier en première partie la lecture seule d’une pièce de théâtre, ce qu’elle apporte au lecteur, ensuite nous allons voir en seconde partie la représentation, quelle fonction a-t-elle pour un texte théâtral.
La lecture est considérée comme un « spectacle dans un fauteuil », elle est faite par des didascalies tout le long de la pièce permettant au lecteur d’avoir des renseignements précis (notamment dans le texte B « plusieurs masques sortent d’une maison illuminée ; Il étale ses pièces de soie ») . Cette forme de théâtre fait appel a l’imagination. On peut considérer qu’une pièce de théâtre n’a pas besoin de représentation si dans le texte il y a présence d’un comique évident (Texte C), mais aussi si le texte a une forme poétique, recherche la beauté (Texte A en vers). Les émotions des personnages sont moins faciles à percevoir cependant. La représentation est l’aboutissement d’un texte théâtral. Il y a tout d’abord un point important dans la représentation qui est le rôle de l’interprétation, un rôle comique ce qui apporte une