Commentaire littéraire l'avare 1 paragraphe
Dans l’acte II, scènes 3, 4, 5 de l’Avare, comédie écrite par Molière en 1668, Frosine, une intrigante, tente de convaincre Harpagon, un homme égoïste, de lui prêter de l’argent. Celui-ci comprend vite ses intérêts ; il décide de ne pas l’écouter et de rester indifférent à ses éloges, puis de fuir la conversation. Dans un premier temps, l’objectif de Frosine sera mis en avant par ses moyens d’amadouer son auditeur, ensuite par l’obstination de sa demande. Dans un second temps, le vice obsessionnel d’Harpagon est exposé : la démagogie sans effet, puis la tournure que la situation prend à la fin de la scène.
Dans la scène 4, le lecteur comprend que Frosine va tenter d’attendrir Harpagon. Elle s’est défiée d’extorquer de l’argent à Harpagon en l’amadouant puis en le forçant à s’apitoyer sur son sort. Au commencement de la scène 5, les premières paroles de Frosine à Harpagon sont les suivantes : « Ah ! Mon Dieu ! Que vous vous portez bien ! Et que vous avez là un vrai visage de santé ! » Durant le reste de la scène s’enchainent des compliments de tous genres de sa part pour flatter l’homme concerné. Ses paroles deviennent des exagérations : ce ne sont plus de simples compliments ; ce sont des éloges, des louanges : « C’est la fleur de l’âge, cela ». Frosine loue Harpagon à travers des observations de son aspect physique : elle dit de lui qu’il est jeune, qu’il a un teint « frais et gaillard ». La progression de la scène entraîne la déclaration de la vraie raison pour laquelle Frosine est venue à Harpagon : pour lui soutirer de l’argent. Elle inclut cette demande dans ses éloges de manière