Commentaire marivaux - ile des esclaves scène 3
Note : Les lignes sont celles de l’édition « classiques bordas »
Le XIIIe siècle, siècle des lumières est la période précédant la révolution. Pendant cette période, les esprits changent et la vision du monde devient différente. C’est la période où est écrit le livre l’Encyclopédie qui est un recueil contenant les définitions des mots et des idées philosophiques. Des sujets comme la relation entre maitre et valet sont abordés et remis en cause par les lumières. Marivaux s’inscrit dans cette période et écrit des pièces de théâtre comiques soit à caractère social ou traitant des relations amoureuses. Le texte à étudier est une partie de la scène trois de l’ile des esclaves, une pièce en un acte de Marivaux où, deux couples maitres/esclaves s’échouent sur une ile et les lois régissant l’ile veulent l’inversion des rôles entre le maitre et l’esclave. Dans cette scène, Trivelin, le chef de l’ile demande à la servante Cléanthis de décrire la vie quotidienne de sa maitresse Euphrosine.
Nous allons donc voir comment l’auteur à travers la mise en abime propose une critique de la relation entre les maitres et les valets.
Dans un premier temps, nous évoquerons le portrait d’Euphrosine qui est une satire de la noblesse ce qui nous conduira à la mise en abime faite par Marivaux afin de renforcer le caractère comique de la pièce. Tout d'abord, nous verrons que Marivaux met en place une satire et une critique de la noblesse à travers le personnage d’Euphrosine, une ancienne maitresse devenue esclave.
Marivaux créé un effet comique entre le personnage et son nom. En effet, l’auteur le montre par son nom provenant du grec et plus particulièrement le préfixe « Eu » qui signifie « gaieté » pour mettre en opposition le personnage qui est une maitresse dure avec son esclave. De plus, son nom est celui de l’une des 3 Grâces qui ont voulu rivaliser avec la déesse de la beauté. Cela traduit donc la vanité du personnage ainsi que sa coquetterie. Il existe un