Commentaire noces à tipasa albert camus
Le XXème siècle commence dans l’esprit de liberté qu’évoque l’atmosphère des années 1900 ; la découverte d’artistes novateurs, notamment de nombreux peintres et musiciens. Marquée par une remise en question sur les genres littéraires, c’est à cette époque que figure Albert Camus, philosophe de l’absurde mais aussi romancier, dramaturge et essayiste à ses heures perdues, l’auteur engagé a reçu le prix Nobel de littérature en 1957. Il est l’écrivain du bonheur de vivre mais aussi de l’angoisse métaphysique. Ces écrits autobiographiques décrivent tout particulièrement la nature avec un certain lyrisme et s’ouvrent ainsi sur des méditations philosophiques. L’écrivain de Noces à Tipasa, œuvre crée en 1936, évoque des moments heureux de sa jeunesse en Algérie. L’extrait étudié porte essentiellement sur sa relation quasi fusionnelle avec la nature, ainsi qu’une certaine philosophie. Il semble intéressant de se demander si la nature de cet extrait engagé permet de mettre en évidence la communion du sujet avec la nature, amorçant une réflexion philosophique sur les rapports de l’homme avec le monde ? Il sera possible de vérifier cela d’une part, à travers une ode à la beauté du monde et d’autre part, via une démarche philosophique centrée sur des thermes précis.
L’auteur relate ici ses pensées dans un essai autobiographique, dans lequel nous constatons son dévouement indéniable pour la nature, celle avec qui les rapports semblent si étroits. Ceci advient dans une situation de communication ainsi qu’un paradis absolu des cinq sens, tout comme dans une part du récit lyrique et d’un bonheur immuable. Il en question tout au long de cette métaphore filée qui fonctionne autour de l’alliance à la nature. Albert Camus présente ici la