Commentaire partie i chap 9 bovary
En quel sens Baudelaire magnifie-t-il ici un objet sordide ?
Ce texte est un poème écrit par Baudelaire, auteur révolutionnaire du XIXe siècle. Ce poème est tiré du recueil « Les fleurs du mal ». Il apparaît dans ce poème un contraste entre la beauté et l'horreur. L'auteur décrit une charogne qui est ensuite comparée à son amante de façon artistique.
Le poème crée une confusion chez les lecteurs, car c'est un poème romantique en premier lieu; mais le fait d'introduire une charogne qui est une image de la laideur et de l'horreur donne un côté de dégoût au poème.
La première problématique qui peut être posée est « En quel sens Baudelaire magnifie-t-il ici un objet sordide ». La réponse à cette problématique se fera en deux temps, premièrement, se fera la présentation du blâme de l'objet puis deuxièmement, la beauté qui nait de la laideur de ce dernier.
Tout d'abord, nous allons voir que Baudelaire nous présente cette charogne sous un jour horrible.
En effet, il se concentre sur les choses « basses », terre à terre, un univers matériel où apparaît le champs lexical des parasites « mouches », « larves », « vermines » … , et celui de l'inanimé « objet », « carcasse », « squelette », « ossements », « cailloux » … L'auteur se concentre sur le terrestre car il parle peu du soleil et du ciel. Baudelaire emploie une métaphore qui associe les larves à un océan pour mettre en valeur leur nombre de v.19 au V.21.
De plus; il essaie de susciter le dégoût à travers le champs lexical de l'horreur et le vocabulaire péjoratif « horrible infection », « ordure ». L'auteur fait des références au sens à travers l'emploie de plusieurs expressions, pour la vue « une charogne infâme » et « pourriture », pour l'odorat « ventre plein d'exhalations » et « puanteur », pour le goût « comme afin de la cuir à point » qui est une comparaison à la nourriture. Baudelaire accentue l'horreur de la charogne dans les v.15 et V.16 « la puanteur