commentaire philosophique du texte de Malebranche
Selon Malebranche, nos sens ne nous trompe pas, c'est nous qui ne prenons pas le temps de juger ce que nous voyons. Alors que soutient-il, on ne doit point juger à travers les apparences mais à travers le rapport qu'à l'objet que nous percevons avec notre corps.
Dans ce texte, l'auteur procéde comme suit: Il nous donne sa thèse, donne des exemples pour l'étayer, et enfin propose une solution. Dans un premier temps, Malebranche affirme que nos sens ne nous trompent jamais, c'est plutot notre entendement qui nous induit en erreur. Dans un second temps, il dit que ce ne sont pas les apparences qui nous tromptent, mais notre précipitation pour les juger et en faire des connaissances. et enfin dans un troisième temps, il soutient que nos erreurs pourraient éventuellement être dues à l'étroitesse de l'union entre l'âme et le corps
Néanmoins, nous pouvons nous poser la question à savoir: Ne pourrions-nous pas dans certaines circonstances nous fier à nos sens? N'existerait-il pas des cas où l'entendement n'est pas sollicité pour prendre conscience d'un objet ?
D'abord, l'auteur donne dans la première partie du texte et plus particulièrement dans la première phrase, sa thèse à savoir : "Ce ne sont pas nos sens qui nous trompent mais c'est notre volonté qui nous trompe par ses jugements précipités". On peut juger de par les connaissances qui nous proviennent de nos sens sans pour autant pouvoir en déduire ce qu'est réellement l'objet que l'on vient de percevoir. C'est ce que Malebranche explique à travers l'exemple de la chaleur. Il affirme en utilisant une négation des plus catégoriques "on