Commentaire rousseau
D'après Rousseau, c’est la faiblesse de l’homme qui le rend sociable, donc humain. Dans une première partie, qui va du début du texte jusqu’à « ...celui qui n’aime rien puisse être heureux », Rousseau expose sa thèse (cf. les deux premières phrases), la justifie (depuis « Tout attachement… » jusqu’à : « notre frêle bonheur »), et enfin en donne deux illustrations négatives, deux preuves, à travers la comparaison du bonheur divin et du bonheur humain d’une part, l’hypothèse d’un être imparfait et malheureux, bien qu’autarcique, d’autre part. Reprenons successivement ces trois étapes du raisonnement de l’auteur. C’est en vertu de son insuffisance et infirmité, que l’homme s’attache à ses semblables. Tout d’abord, Rousseau énonce sa thèse puis l’explicite et la justifie. « C’est la faiblesse de l’homme qui le rend sociable : ce sont nos misères communes qui portent nos cœurs à l’humanité, nous ne lui devrions rien si nous n’étions pas hommes. » Les