commentaire spleen beaudelaire
Baudelaire, poète de la modernité, publie son grand recueil Les Fleurs du mal en 1857. Il expérimente en passant du romantisme, au mouvement parnassien, puis en insufflant le symbolisme. De même, il remet au goût du jour la forme oubliée du sonnet, et popularise le poème en prose (Spleen de Paris, 1869). Il mène une vie de tourments et de difficultés dont l’angoisse se retrouve dans son concept central du Spleen (humeur dépressive). (accroche avec informations sur l’auteur).
D’ailleurs ce poème est un des quatre qui porte le titre de Spleen. Définition donc de cet ennui dévastateur sur l’esprit de Baudelaire, elle nous permet à travers un texte fortement lyrique de comprendre son état d’âme. Composé de trois strophes inégales, il nous immerge dans la vie et l’esprit de l’auteur. (présentation du texte).
Comment Baudelaire transmet-il son mal de vivre au lecteur ? (problématique)
Dans un premier temps, nous mettrons en avant la dimension personnelle puissante du poème, avant de détailler les éléments qui définissent le Spleen de du poète maudit. (annonce de plan).
(introduction en quatre parties avec accroche, présentation du texte, problématique, annonce de plan).
I- Une complainte lyrique et pathétique.
(phrase d’introduction de la partie avec rappel du thème lors de la rédaction).
a) Un lyrisme prononcé. dès le premier vers présence de la première personne du singulier : répétition « J’ai…, j’avais.. ». lyrisme appuyé dans les deux premières strophes : « mon »(v.5), « Je »(V.8), « mes »(v.10), « Je »(v.11).
Puis disparition de la première personne du singulier dans la troisième strophe, mais l’interlocuteur de l’auteur est lui-même « tu n’es plus, ô matière vivante! ». (la matière vivante est sa propre personne).
Expression de ses émotions, et d’expériences vécues, prises de parole du poète : « – Je »(v.8), « Désormais, tu n’es plus… »(v.19).
b) Un bilan de vie.
« bilans » (v.2), double sens du mot. Moment charnière de sa vie où il effectue un