Commentaire sur gargantua
François Rabelais, également connu sous le pseudonyme Alcofribas Nasier ou bien encore sous celui de Seraphin Calobarsy, est un prêtre catholique évangélique, médecin et écrivain humaniste de la Renaissance. Né à la Devinière, près de Chinon, à une date indéterminée entre 1483 et 1484, il décède à Paris le 9 avril 1553. Son œuvre littéraire tient du conte avec ses personnages géants, mais aussi de la parodie du roman de chevalerie. Rabelais lutte en faveur de la tolérance, de la paix, et du retour aux valeurs antiques. Il s’en prend aux abus des princes et des hommes d’Eglise, comme on peut le voir dans l’extrait de Gargantua que nous allons étudier. Les critiques de Rabelais à l’encontre des théologiens de la Sorbonne et ses expressions crues, parfois obscènes, lui valent la censure de ses œuvres en 1544. Deux de ses principales œuvres sont Pantagruel et Gargantua.
Gargantua est le deuxième roman de Rabelais. Il conte les années d’apprentissage et les exploits guerriers du géant Gargantua. Ce roman est d’une grande richesse lexicale, et d’une écriture souvent crue. Paru en 1534, Gargantua compte LVIII chapitres à partir de 1542. Le roman s’inspire de la tradition populaire des grandes Chroniques, relatant les aventures de géants.
Le thème de cet extrait de Gargantua, issu du chapitre 38, est « pourquoi les moines sont rejetés du monde ». Le roman est un récit d’aventures, de registre polémique et satirique. L’intérêt principal de ce texte est la réflexion sur l’ordre monastique, qui fera la première partie de l’étude de l’extrait. Dans la deuxième partie, nous aborderons la stratégie argumentative ici utilisée. La dimension polémique et satirique très employée par Rabelais, fera l’objet d’une troisième partie, et enfin, l’ultime partie traitera de la fiction au service d’une conception humaniste de la religion.
Le dialogue, tout au long de cet extrait, nous fait part d’une réflexion sur l’ordre monastique. Dans un