Commentaire sur Huis Clos de Sartre
Sartre est né en 1905 et mort en 1980. C’est un écrivain et philosophe français, représentant du courant existentialiste. Il a écrit de nombreuse œuvre comme Les Mouche en 1943 et Huis Clos en 1944. Nous allons étudier une scène de sa pièce de théâtre Huit Clos. Cette pièce met en scène la communication impossible entre trois personnes mortes. Cette pièce s’inscrit dans le classicisme. Hors au théâtre, le classicisme s’appuyait principalement sur les idées le respect des règles, l’identification des personnages, ainsi que sur son intrigue. Dans cette pièce, Sartre a décidé de fonder son intrigue sur l’absence des traits de caractères des personnages, l’au-delà des règles, et l’absence de l’intrigue elle-même. Nous étudierons en quoi cette scène est une scène de dénouement, ainsi que la représentation de l’enfer.
En quoi cette scène est-elle représentative d’une nouvelle conception du théâtre ?
I. Une scène de dénouement ?
1) Un Univers fantastique
Des objets déroutants :
Aucun objet de tortures n’est présent à part un simple coupe-papier, « Elle prend le coupe-papier sur la table ». Il y a une antithèse entre l’Enfer chrétien et celui de Huit Clos, en effet, il y a seulement un bronze, des fauteuils et ce coupe papier. Garcin énumère ce qu’il croyait trouver dans la pièce « le souffre, le bucher, le gril »
Il n’y a pas de miroir, de fenêtre ainsi que de salle de bain, ils sont en enfer, les objets qui leurs sont disponible sont très réduit.
Nous sommes en présence de morts vivants :
Garcin est dominé par la peur, il est de mauvaise foi « lâche » et fui la réalité (repousse Estelle).
Estelle est superficielle, en effet elle est coquette en enfer, elle a une fausse morale (elle a tué son enfant) et est haineuse (veut tuer Inès).
Inès est lucide, fragile (elle n’aime qu’elle) et souffre (jalouse de Garcin) Il s’agit de prosopopée car il y a une mise en scène de morts qui ont la capacité d’agir, de parler, et de ressentir des sentiments.