Commentaire sur la scène 8 de l’acte iii d’andromaque de jean racine (1667).
Tout d'abord, Andromaque est toujours amoureuse de son mari Hector, tué à la guerre de Troie par Pyrrhus. Elle vit par le passé, constamment à la mémoire du père de son fils Astyanax « dois-je oublier Hector privé de funérailles et traîné sans honneur autour de nos murailles ? Dois-je oublier son père à mes pieds renversés ? Ensanglantant l'autel qu'il tenait embrassé ? ». De plus, elle évoque les souvenirs de celui qu'elle aimait en le faisant parler au discours direct à valeur testamentaire « Chère épouse, dit-il en essuyant ses larmes […] montre au fils à quel point tu chérissais le père ». Elle fait revivre Hector le temps d'un souvenir, on remarque donc une prosopopée. L'auteur utilise le lexique de la famille « aïeux » « précieux » et « chère » « père » qui sont également des rimes suffisantes. « Il me laissera pour gage » et « je te laisse mon fils