Commentaire Sur Le Joueur D'Échec De Stefan Zweig ( Mais Un Passage Bien Précis, La Séquestration De M.B Par Les Nazis)
I. Définition
Un énoncé peut être neutre, c’est-à-dire se vouloir objectif. Cependant, certains énoncés comportent une prise de position de l’énonciateur qui exprime son opinion et ses sentiments.
Les différents indices de la subjectivité de l’énonciateur constituent la modalisation
La modalisation se manifeste par l’emploi d’un vocabulaire exprimant une opinion, un sentiment, une évaluation méliorative ou péjorative, une certitude ou un doute.
Pour modaliser son discours, on dispose de différents moyens :
1) L’emploi d’un vocabulaire affectif qui permet d’exprimer ses sentiments :
-Des noms : joie, tristesse…
-Des verbes : aimer, souffrir, regretter…
-Des adjectifs : heureux, triste…
-Des adverbes : hélas, heureusement…
2) L’emploi d’un vocabulaire qui permet d’exprimer son jugement.
-Termes mélioratifs (=favorables) : par chance, heureusement, bon, bien, tant mieux, il est juste, il est bien de –
-termes et péjoratifs (=défavorables) : il est intolérable de, je juge inutile de, incapable, malhonnête.
-Verbes de pensée et de jugement : estimer, juger
3) L’emploi de termes qui expriment le doute, la certitude, la nécessité, le probable :
- Des verbes : penser, croire…
- Des auxiliaires verbaux : devoir, pouvoir, falloir…
- Des adverbes : peut-être, sans doute, sûrement, nécessairement…
- Des adjectifs : certain, évident, possible…
- Des expressions toutes faites : me semble-t-il, il est certain, il faut que…
4) Le mode conditionnel, lorsqu’il s’agit de nuancer une information ou d’émettre une hypothèse (les formes et emplois du conditionnel 2 B page 406).
Ex : Le château aurait été entièrement détruit par l’incendie.
La leçon sur la modalisation est en page 432 des « Passeurs de textes »